FRANÇAIS, PAR LE SANG VERSÉ
Ni argent, ni médailles, simplement d’être français !
Voilà comment l’histoire a commencé.
C’était en 1993 et Mariusz Nowakowski venait de perdre sa jambe gauche sur l’aéroport de Sarajevo. Mariusz a été fait français, peu de temps après, grâce à des mesures dérogatoires car, il y a bientôt 30 ans, aucun dispositif légal ne permettait de devenir «Français par le sang versé». Il a fallu attendre 1999 pour qu’une loi soit promulguée rendant l’acquisition de la nationalité française «par le sang versé» automatique pour un légionnaire «blessé en opération et à condition que celui-ci en fasse la demande».
Comme toute loi, elle a fait l’objet d’âpres batailles politiques et, fait sans précédent, elle a été votée à l’unanimité après une forte mobilisation de la Légion étrangère, de ses Anciens et d’un certain nombre d’élus de tous bords.
Kilaohm Production/Histoire/LCI
2010